LE FIECI CFE-CGC DENONCE LE RETRAIT PAR LA DIRECTION D’ATOS FRANCE DE SA SIGNATURE DE L’ACCORD SUR LES TEMPS DE DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS.
La direction d’ATOS a informé les organisations syndicales de sa décision unilatérale de retirer sa signature de l’accord sur ‘’les temps de déplacements professionnels du 22 avril 2016’’ en vigueur sur l’ensemble des entreprises de la GBU France.
Voilà qu’à peine signés les nouveaux accords d’entreprise d’Atos sont en partie dénoncés ce qui générera un climat d’incertitude anxiogène chez tous les salariés et nuira durablement au dialogue social dans l’entreprise et aux conditions de travail.
C’est la méthode autoritaire d’une direction d’ATOS qui détruit délibérément et définitivement le peu de confiance qui restait dans l’indigent dialogue social du Groupe ATOS.
Rappelons que les accords sur le temps de travail signés en avril 2016 sont au nombre de 4:
1. Organisation et durée du temps de travail, 2. Acquisition et prise des congés payés,
3. Temps de déplacements professionnels, 4. Travail atypique.
Et rappelons que le FIECI CFE-CGC n’a signé que les accords 1,2 & 3 sur les seuls périmètres Bull et Atos Consulting et 2 & 3 pour Atos Management France, considérant notamment qu’il y avait avantage pour les salariés à apposer la signature de le FIECI CFE-CGC sur ces accords en prenant en compte les conditions particulières de ces entreprises.
Aujourd’hui donc, la direction a décidé de rompre cet équilibre initial.Le mail de la direction du 11/10/16 évoque la viabilité économique de l’entreprise pour justifier sa décision, cela n’est probablement pas l’unique raison. La direction veut pouvoir imposer le changement administratif de lieu de travail chez le client au bout de 6 mois dans le but ‘non avoué’ de diminuer les droits des salariés en mission longue. Le FIECI CFE-CGC est farouchement opposée à ce dumping social.
Contrairement aux 2 organisations syndicales signataires sur toutes les sociétés d’Atos, la CFE-CGC ne veut pas bloquer durablement toutes les négociations en cours.
Dans cette période de tension, le FIECI CFE-CGC exige de la direction de justes contreparties aux accords signés afin que les salariés ne fassent pas les frais d’une éventuelle note unilatérale dans 15 mois.
(15 mois = validité maximum de cet accord dénoncé)
Le FIECI CFE-CGC pose clairement la question de savoir comment négocier maintenant avec une direction qui vient de prouver qu’elle n’est ni sincère, ni loyale ?
Force est de constater que le résultat de cette décision va mettre à mal les négociations en cours et futures. Pourtant des sujets d’accords à négocier ne manquent pas pour l’employabilité et les conditions de travail des salariés: GPEC, Droit à la déconnexion généralisé, Accord Handicap, Contrat de Génération, Télétravail… Le champ d’amélioration est vaste !
Il n’en demeure pas moins que si la direction d’ATOS persiste dans ses postures dictatoriales le FIECI CFE-CGC en tirera les conséquences pour protéger l’intérêt des salariés Techniciens, Agents de Maîtrise et Cadres qu’elle défend depuis toujours et ce quelles que soient leurs conventions collectives d’appartenance.
Le FIECI CFE-CGC le syndicat du groupe ATOS BULL AMESYS