La direction d’ATOS veut incorporer la Charte Intermission BS dans l’accord ‘Qualité de Vie au Travail’ (QVT).
La FIECI CFE-CGC REFUSE CATEGORIQUEMENT !
La charte d’intermission BS, en terme d’outil de destruction individuelle a déjà fait ses preuves dans des interprétations peu scrupuleuses.
Ainsi, comme nous l’avions évoqué dans notre communication de décembre, la FIECI CFE-CGC dénonce cette charte intermission qui :
- Déporte la responsabilité de la direction sur le dos du salarié,
- Culpabilise le salarié de ne pas se trouver de mission,
- Exige qu’il ‘adapte’ son CV jusqu’à le placer en difficulté,
- Le place insidieusement dans la position de ‘demandeur d’emploi’,
- Le rend responsable (et quel que soit son niveau) de la recherche d’une mission,
- Défausse l’entreprise de son obligation de maintenir les compétences du salarié par des formations périodiques.
- La mise en application de la charte des intermissions BS est une décision unilatérale de l’employeur et n’a fait l’objet d’aucune négociation préalable. La direction essaye aujourd’hui de l’imposer aux partenaires sociaux en l’intégrant aux projets d’accord collectif en cours de négociation. La FIECI CFE-CGC demande que les organisations syndicales refusent de signer un accord qui fait référence à cette charte des intermissions BS.
La FIECI CFE-CGC dénonce la charte intermission BS qui est une véritable honte. Cette charte n’est qu’un recueil de mauvaises pratiques. Elle est illégale et insupportable car elle tente de culpabiliser, d’infantiliser les salariés qui se trouvent dans cette situation.
Illégale parce qu’elle met le salarié dans la position d’un coupable le rendant responsable de la recherche de son emploi. L’employeur a l’obligation de fournir le travail convenu au salarié et doit assurer l’employabilité. Cela a déjà été rappelé par l’inspectrice du travail, en instance CHSCT du 2/2/2015.
L’inspectrice du travail a attiré également l’attention de la Direction d’ATOS sur l’état de fragilité psychologique dans lequel se trouve un salarié en intermission et nous alertons également la direction que cette pratique qui consiste à déporter sa responsabilité sur le dos du salarié en intermission – montrant bien que la direction outre passe les droits du salarié et cherche à s’affranchir volontairement des obligations qui sont les siennes – met davantage en souffrance les salariés en intermission.
La FIECI CFE-CGC s’oppose catégoriquement à cette charte.
La FIECI CFE-CGC le syndicat du groupe ATOS BULL AMESYS