Suite au refus des organisations syndicales d’un plan d’augmentation triennal jugé trop restrictif, les négociations Annuelles Obligatoires (NAO) pour le périmètre de l’UES Bull pour 2017 ont repris le 12 juillet.
Les NAO c’est, bien sûr et avant tout, la négociation sur la politique salariale. Mais pas que.
NEGOCIATIONS SUR LA POLITIQUE SALARIALE
Concernant la politique salariale, la CFE-CGC BULL demande une enveloppe de 4% de la masse salariale répartie ainsi :
➢ 1,5% de la masse salariale d’augmentation générale
➢ Un budget séparé pour les promotions de 0,75%
➢ Un budget séparé de rattrapage des inégalités hommes/femmes de 0,75%
➢ 1% en augmentations individuelles
Cette enveloppe permettra de récompenser la participation des hommes et des femmes d’Atos aux très bons résultats économiques de la société.
NOS DEMANDES ANNEXES
– La prise en charge par l’entreprise d’indemnités kilométriques vélo sur notre périmètre.
– La poursuite des mesures de pré-retraite progressive cumulables ou non avec le dispositif CARSAT (en attendant la signature éventuelle du contrat de générations dont la négociation prend beaucoup de retard du fait de l’indisponibilité de la Direction).
– La même subvention patronale dans un restaurant donné du groupe pour tous les salariés du groupe Atos.
– Une clarification des processus de promotions réalisées sur 2016 (et pour 2017 la formalisation claire de cette règle).
– Une même structure de rémunérations que nos collègues Atos Legacy pour les salariés de l’UES Bull. (Poursuite de l’intégration d’une part des variables et des commissionnements dans le fixe.)
– Une explicitation de la méthode employée pour la déclinaison de la politique salariale pour 2016 ; pour 2017, et à travers toutes les entités concernées, une application égalitaire et stricto sensu des règles qui seront édictées. (Après avoir constaté, pour 2016, une incapacité de la direction à fournir les chiffres associés à l’application de la politique salariale et observant sur le terrain des écarts de budget attribué aux entités)
La CFE-CGC soutient par ailleurs la demande de revalorisation des primes liées au travail atypique.