La CFE-CGC se démarque dans le paysage syndical…
Son président François Hommeril à Bezons le 4 novembre a livré une analyse brillante et sans concession
du monde de l’entreprise en 2020 :
De nos jour la gouvernance des grandes entreprises telle qu’Atos se résume à la dictature du tableur Excel pour gérer la finance et au prosélytisme de PowerPoint pour promouvoir les idées au service de la finance. Quand on ajoute à cela que les classes moyennes qui sont les Techniciens et Agents de Maitrise et en particulier celle des Cadres qui est la catégorie socio-professionnelle la plus malmenée par :
- La fusion AGIRC – ARCCO incluant la perte de la GMP (Garantie Minimale de Points pour les cotisations retraites),
- Les réforme de Pôle Emploi avec l’allongement du délai de carence et la diminution massive de l’allocation pour les cadres avec l’application d’un barème forfaitaire,
- Les réformes annoncées de la retraite …
Plus que jamais ce sont les classes moyennes qui passent quotidiennement à la caisse, ce que nous ne pouvons cautionner, d’autant plus quand on sait que le cadre est le plus gros contributeur en terme de cotisation (i.e. la population des cadres finance le chômage en France à hauteur de 42% alors qu’ils ne sont bénéficiaires des allocations qu’à hauteur de 15%)…
Une fois ce diagnostic posé, la CFE-CGC en a tiré les conséquences et se démarque, contrairement aux syndicats réformistes, en n’acceptant pas de négocier sous la contrainte de reculs sociaux injustes basés sur des analyses erronées et simplistes car il est clair que les négociations présentes n’apporteront aucun point positif aux salariés. Ce qui est annoncé va uniquement et systématiquement vers moins de droits et plus de contraintes pour les salariés, sans aucune contrepartie, « un cadre qui soutiendrait ce type de syndicalisme » ajoute-t-il « c’est comme un crocodile qui rentre dans une maroquinerie pour s’acheter un sac à main ».
Ce n’est pas un hasard si les salariés y compris l’encadrement adhèrent à l’analyse livrée par François Hommeril. « La dictature de la gestion par les coûts qui a envahi les entreprises depuis trente ans, au détriment à la fois de l’investissement et de l’humain, a détruit de la valeur et appauvri l’économie française. »
Mesdames et Messieurs pour porter ces idées, défendre votre avenir et être représentés et défendus sans concession :
Du 06 au 14 novembre 2019 VOTEZ CFE-CGC
La CFE-CGC , le syndicat du groupe ATOS