En 2021, Atos fait, une fois de plus, une interprétation totalement opportuniste et erronée de la loi qu’elle utilise comme argument fallacieux pour ne pas respecter les accords de 2019 de l’UES Atos France. En ne respectant pas ses engagements elle détruit 30% de mandats, Oh Surprise !, sur des périmètres qui ne lui semblent plus stratégiques et dont elle souhaite se débarrasser.
ATOS, le champion des engagements non tenus !!
Selon la direction d’ATOS, 30% des représentants du personnel qui vous connaissent et que vous avez élus pour vous défendre lors des externalisations à la va vite qui s’annoncent, ont perdu leur mandat.
Pour faire entendre votre voix le dialogue social est bloqué tant que le comité d’entreprise et les représentants Infogérance ne seront pas réintégrés comme vous les avez élus, pour vous défendre, vous protéger et organiser les œuvres sociales auxquelles vous avez droit.
L’intersyndicale porte la contestation devant l’autorité administrative (DREETS), en justice et devant les organisations internationales (OCDE, OIT) pour défendre les droits et les emplois de TOUS les salariés!
Déclaration intersyndicale FO , CFDT , CGT et CFE-CGC
à l’attention de la Direction d’ATOS
Les organisations signataires de cette déclaration, constatent que :
– La Direction d’ATOS a unilatéralement choisi de ne pas respecter sa propre signature sur les accords interdépendants et encadrants l’UES Atos France.
– En effet elle a décidé unilatéralement, à mi-mandature :
– de supprimer 30% des mandats des représentants du personnel de l’UES ATOS France et par cela de priver près de 3.000 salariés de la représentation pour laquelle ils les ont élus lors des élections professionnelles.
– Alors même que ces 3.000 salariés ne changent pas de conditions opérationnelles ni managériales par la simplification juridique, ils sont et reste toujours dans l’UES, mais sans leurs représentants élus pour les défendre.
– En effet elle a décidé unilatéralement, à mi-mandature :
– De supprimer un CSE sur trois et de diminuer un second CSE et par cela de priver près de 3.000 salariés du comité économique et social pour laquelle ils ont votés. Pour rappel, le CSE reprends les droits de contrôle et suivi des précédentes instances des délégués du personnel et surtout des CHSCT sur la santé et la sécurité des salariés.
– Pour sortir de la crise, Les organisations signataires demandent à la Direction de respecter l’esprit des accords qu’elle a elle-même signé et pour la durée sur laquelle elle s’est engagée.
– Les conditions actuelles ne permettent pas un dialogue social apaisé au sein du groupe ATOS !