Nombreuses étaient les négociations prévues en 2024.
Malgré l’insistance des organisations syndicales, rares sont celles qui ont effectivement débuté.
- Accord sur les surtemps de Trajet
L’accord actuel sur la compensation des surtemps de trajet arrive à son terme le 31 décembre 2024. Dans un contexte économique tendu pour le groupe ATOS, la direction a entamé les négociations pour un nouvel accord, tout en affichant sa volonté de reconduire le texte existant sans modifications, voire de restreindre certaines de ses applications !
Face à cette position, la CFE-CGC s’investit pleinement pour obtenir des ajustements indispensables et mieux répondre aux attentes des salariés. Parmi ses revendications prioritaires figurent l’introduction d’une nouvelle tranche de compensation pour les surtemps de 30 minutes et l’extension à 15 mois de la durée de validité des contreparties acquises, afin d’éviter leur perte en fin d’année en raison des nombreuses contraintes opérationnelles des salariés.
- Accord sur la mobilité durable
A la date de publication de cette newsletter, la négociation n’est pas finie alors que la fin d’année arrive et que l’accord actuel va prendre fin…
- Accord sur l’égalité professionnelle
Pour la CFE-CGC il est indispensable de ne pas proroger l’accord actuel. Les règles de rattrapage des salaires des femmes, après avoir amélioré la situation d’une partie de notre effectif féminin, génèrent maintenant plus de de situations anormales qu’elles n’en corrigent.
Nos équipes de négociation ont jusqu’à mars pour définir de meilleures règles et faire aboutir un nouvel accord. Ce délai semble bien court …
La CFE-CGC demande qu’une étude des situations particulières qui ont causés des biais soit enfin menée et que les améliorations nécessaires soient mises en œuvre.
Il est primordial d’améliorer la qualité des données en amont de toute analyse. A cette fin, nous demandons que des campagnes de revue des codes GCM/niveaux GCM soient menées tous les ans. Nous demandons également que les comparaisons soient menées sur des groupes plus homogènes (actuellement les comparaisons portent sur des populations qui regroupent plusieurs codes et niveaux GCM).
La CFE-CGC demande le maintien de la possibilité pour les salariés à temps partiel de cotiser à taux plein pour la retraite (Bizarrement c’est dans cet accord que cette mesure pour les temps partiels est prévu, ce qui peut sembler un peu sexiste non ?).
Nous demandons que soit développée une politique de soutien aux familles monoparentales (en privilégiant les missions proches du domicile par exemple) et un assouplissement des modalités d’organisation du temps de travail pour les rendre plus compatibles avec l’exercice de la parentalité.
La CFE-CGC insiste sur le besoin de formation et la motivation des managers en matière de pratiques équitables (et légales !) d’égalité professionnelle et revendique le maintien d’un budget de 0.30% de la masse salariale en sus de tout enveloppe de NAO.
Reconnaissance égale, sans distinction de sexe, pour un travail de valeur égale !