Parce que l’égalité professionnelle femmes-hommes est une grande cause au long cours, la CFE-CGC fait valoir ses revendications en matière de rémunération, de carrières, d’articulation des temps de vie et de lutte contre les violences sexistes au travail.
En France, nous ne devrions plus en parler depuis longtemps. Il suffit de se remémorer notre devise nationale : Liberté, Égalité, Fraternité. Nous ne devons pas oublier cette valeur d’égalité.
Toutes les femmes ont les mêmes droits que les hommes :
- Le droit d’avoir une carrière !
- Le droit d’être rémunérée à la hauteur d’un homme tenant un métier à valeur égale !
- Le droit d’avoir des enfants sans se poser des questions sur son évolution professionnelle !
- Le droit d’être respectée et d’exercer son travail sans harcèlement ou gestes sexistes !
- Le droit de pouvoir concilier vie de famille et vie professionnelle !
- Malgré des avancées législatives (loi Copé-Zimmerman de 2011 puis loi Rixain de 2021), il reste encore trop de chemin à parcourir pour arriver à l’égalité salariale ...
Voici les revendications que CFE-CGC a porté pour le nouvel accord pour l’égalité femmes-hommes:
- Des mesures concrètes en faveur de l’égalité femmes-hommes :
- Développer une politique de soutien aux salariés de famille monoparentale.
- Améliorer la prise en charge des congés familiaux.
- Mettre en place une aide pour l’accès aux crèches.
- Assouplir les modalités d’organisation du temps de travail pour les rendre plus compatibles avec l’exercice de la parentalité, éviter les réunions tardives par exemple.
- Harmoniser les droits pour toutes les conventions collectives et maintien du salaire pendant le congé parental
- Anticiper le 1er palier de la loi Rixain pour le nombre de femmes dans les comités exécutifs et conseils d’administration.
- De la qualité dans les données !
- Il est primordial d’améliorer la qualité des données servant à l’analyse des inégalités femmes-hommes au sein d’Atos.
Par exemple, la CFE-CGC demande :
- L’annualisation des campagnes de revue des codes GCM,
- L’amélioration des outils de reporting (réduction du nombre d’indices, analyses par Business Lines, etc…).
- Une formation des managers :
- La CFE-CGC demande que l’ensemble des managers soient sensibilisés sur les pratiques équitables en matière d’égalité professionnelle.
- Un budget décent (le nerf de la guerre) :
- La CFE-CGC demande à minima un maintien du budget Egalité Pro de 0.30% de la masse salariale ! Ce budget doit être obligatoirement exclu des futures négociations NAO.
Les négociateurs, en intersyndicale, ont demandé une expertise sur chaque périmètre social du groupe, ceci en conformité légale (article L.2315-94 du Code du travail).
Nous souhaitons que les négociations d’égalité professionnelles femmes-hommes ne se terminent pas le 14 mars prochain, comme le souhaite la direction, afin d’avoir le temps de travailler avec les experts et proposer des solutions d’améliorations sur la méthode.
Il n’y a pas d’urgence : la mise en œuvre de cet accord ne pourra pas démarrer avant juillet prochain !