Suite au mécontentement légitime des salariés, la direction a dû ré ouvrir les négociations pour un avenant sur l’accord des horaires atypiques. L’accord principal signé en toute hâte par le Specis-UNSa avant la fin des négociations s’est révélé inapplicable et inadapté à l’activité de l’entreprise. Cela explique en grande partie le délai anormalement long de mise en place des plannings et les contestations de plus en plus nombreuses des salariés concernés. Un préavis de grève a même été officiellement déposé par la FIECI CFE-CGC sur le compte BP2I de la Garenne Colombes. Le cahier des revendications communiqué à la direction d’ATOS par nos élus a servi de base à la négociation de l’avenant proposé à la signature. La direction d’ATOS a voulu sortir de cette situation conflictuelle au plus vite et a ouvert les négociations sous la pression des personnels concernés.
Grâce aux actions simultanées des salariés et de nos élus experts en matière de travail atypique, la FIECI CFE-CGC a réussi à obtenir des progrès significatifs pour les salariés mais pas suffisamment toutefois pour que la FIECI CFE-CGC puisse y apposer sa signature.
La CFE-CGC a ainsi obtenu :
- La mise en place de vacations 2×12 heures même en semaine afin de ne pas bouleverser la vie des salariés (revendications des salariés sur les comptes DGFIP et CANAL+)
- La réduction des temps de pause à 45 minutes afin de libérer des jours de repos aux salariés (revendications des salariés sur les comptes de la BANQUE POSTALE et de la BNP).
- La redéfinition de l’horaire posté continu et discontinu permettant aux salariés des comptes EXANE et STET de revenir sur une organisation continue avec 32 heures par semaine.
- La redéfinition des astreintes pour les salariés en posté afin que celles-ci soient équitables pour tous (cela faisait aussi parti des revendications des salariés sur les comptes de la BANQUE POSTALE et de la BNP)
Contrairement à ce qu’énonce le SPECIS-UNSA, seul signataire de l’accord et de l’avenant, les avancées obtenues font suite aux mouvements de colère des salariés et ne sont absolument pas imputable à ce syndicat.
Toujours contrairement à ce que revendique le Specis-UNSa, la FIECI CFE-CGC peut affirmer que la suppression des astreintes résulte directement de l’accord signé et est la conséquence prévisible de la flexibilité imposée aux salariés par cet accord dérogatoire à la législation.
En effet, la direction n’est pas contrainte à indemniser la disponibilité des salariés car elle peut modifier les plannings à la dernière minute et mettre en place une astreinte non récurrente à un jour pour remplacer un salarié malade !
Force est de constater que le Specis-UNSa ne comprend même pas les conséquences de ses actes. Cela n’a rien d’étonnant car suite au départ massif de ses élus pour le FIECI CFE-CGC, ce syndicat est complètement déconnecté des réalités du terrain.
Le Specis-UNSa est aujourd’hui plus soucieux de plaire à la direction d’ATOS que de défendre les intérêts réels et légitimes des salariés.
Le FIECI CFE-CGC, le syndicat du groupe ATOS BULL AMESYS