La Direction d’ATOS est régulièrement rattrapée par la patrouille CFE-CGC à propos des plannings opérationnels clients qu’elle souhaite mettre en place et qui sont incompatibles avec l’accord sur le travail atypique signé en 2023.
La Direction présente régulièrement au CSE Atos France des plannings en défaut et doit trouver des solutions sur mesure dans l’urgence.
Pour pallier ces dysfonctionnements et disposer de solutions applicables à l’ensemble de nos contrats clients, la Direction d’ATOS souhaite revoir nos accords sur le temps de travail atypique en se concentrant sur les horaires étendus.
C’est également l’occasion d’intégrer à l’accord des sociétés manquantes : Keynectis, ADS et Processia.
Tout en cherchant à trouver des solutions constructives, pragmatiques et favorables à l’exécution des contrats clients, la CFE-CGC demeure attentive à la protection des intérêts des salariés.
Depuis le début de la négociation, la direction d’ATOS restreint la thématique à la seule mise en œuvre du travail en horaires étendus. Comme à son habitude, ATOS ne propose aucune compensation satisfaisante, d’ordre financier ou sous forme de repos compensateur. Ben voyons …
La CFE-CGC a pourtant, sur ce seul sujet, de nombreuses attentes comme :
• Une prime d’amplitude établie mensuellement avec majoration des heures en dehors des horaires normaux et prise en charge des frais de transport,
• L’attribution de jours de repos compensateur,
• Le respect de l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle lors de l’attribution de plages horaires flexibles, par le biais d’entretiens personnalisés entre le manager et le salarié concerné,
• Une affectation en horaires étendus basée OBLIGATOIREMENT sur le volontariat,
• Un accès prioritaire aux formations pour faciliter l’accès vers des postes aux horaires classiques, …
La conviction de la CFE-CGC : Les conditions de travail atypiques doivent toujours être compensées à leur juste valeur, et jamais au détriment de la santé des salariés.
La CFE-CGC demande également que toutes les thématiques du travail atypique soient abordées, y compris les astreintes ou encore le travail itinérant (puisque ce sujet a été introduit par nos collègues ex NSC Global).
Au début de la 4ème réunion, le sentiment dominant est que la négociation n’a pas commencé :
• Absence de texte d’accord ou de propositions concrètes de la part de la direction d’ATOS,
• Calendrier des réunions qui bouge sans arrêt,
• Dates qui se superposent avec d’autres moments importants du calendrier social,
• Périmètre de la négociation qui évolue, …
Tout porte à croire que ce sujet est abordé par la Direction d’ATOS avec beaucoup trop de légèreté !