D’ordinaire plus prolixe, la Direction Infogérance multiplie les stratagèmes pour verrouiller l’information autour de la stratégie d’entreprise. A moins qu’elle n’en ait finalement aucune!
Rappelons que la loi de sécurisation de l’emploi voulue par nos législateurs a créé de nouvelles obligations à l’employeur auquel AtoS entend en l’espèce se soustraire. Le moindre propos sur le sujet devient sensible quand il s’agit d’évoquer l’avenir de notre entreprise et de nos emplois notamment sur l’activité AHS, dont plus de 1800 d’entre-nous relevons.
Pour délier les langues sur cette stratégie à 3 ans, vos représentants au Comité d’Entreprise ont été amenés à engager une expertise et à solliciter très récemment les services d’un huissier et d’un cabinet d’avocats spécialisé…
Très surprenant l’expert du CE ATOS Infogérance obtient, dans la foulée, les documents demandés de longue date….
Vos élus FIECI CFE-CGC en ont assez de cet immobilisme et des tergiversations de la Direction d’ATOS. La Commission économique a décidé d’employer tous les moyens de droit pour que le voile soit b levé sur une stratégie impliquant l’avenir professionnel de tout un chacun. La rumeur évoque une rationalisation des entités juridiques autour de 2 structures majeures, la cession de nouvelles activités jugées insuffisamment profitables, une poursuite de la réduction agressive des effectifs de la GBU ATOS France…
Au regard des agissements répétés de la Direction sur de récents dossiers (Cf. cession de 850 salariés WSDS à Proservia, rémunérations variables tronquées (BSC) des personnels concernés, traitement discriminatoire des handicapés, des élus, des séniors, gestion autoritaire et illégale de nos congés, etc…) nous remettons en cause sa « loyauté » à préserver et améliorer le dialogue social comme sa volonté d’améliorer l’ambiance de cette entreprise (Cf. Well being at Work). En tout état de cause, ce genre d’attitude ne peut conduire qu’à une judiciarisation du dialogue social.
Le rôle des élus FIECI CFE-CGC n’étant pas de contester les évolutions de la législation, il convient néanmoins de la faire respecter sous tous ses angles notamment lorsque ceux-ci sont favorables aux intérêts des salariés.