Un chiffre d’affaires ATOS de 2015 de 10,6 milliards d’euros (+18 %), un bénéfice net de 406 millions d’euros (+ 53 %), un endettement nul, un cours de bourse à 94 euros (+23%) à son plus haut historique.
Au vu des derniers indicateurs financiers, Atos se porte à merveille, son avenir s’annonce radieux.
Mais derrière ces chiffres financiers se cache une situation sociale inquiétante surtout en France :
- Réduction drastique d’effectifs nationaux
- Offshorisation vers l’Inde et la Pologne
- Absence de considération et de reconnaissance
- Complexité hiérarchique et administrative
- Accumulation continue de nouvelles règles et contraintes
- Perte de sens dans son travail, perte d’autonomie
- Défiance mutuelle et infantilisation
- Démobilisation générale des salariés
- Absence de revalorisation des salaires
- Baisse du pouvoir d’achat pour la plupart des salariés
- Hausse des arrêts maladie, du mal être au travail
A vouloir suivre seulement une logique financière, Atos accumule une dette sociale abyssale auprès de ses salariés, et de la société civile (à travers les allocations chômage versées par Pôle Emploi suite à licenciement, aux indemnités journalières versées par la sécurité sociale pour des arrêts d’origine professionnelles, coût de traitement médicale des pathologies liées au travail, …).
La direction d’Atos et le haut management hypothèquent ainsi la santé des salariés pour financer la croissance mondiale du groupe.
Il faut toutefois garder à l’idée que le manager de proximité est lui englué dans les tâches administratives chronophages et les exigences de reporting. Il doit assumer les objectifs irréalistes d’une Haute Direction coupée du terrain. Comme interlocuteur du salarié, il est souvent la cible de reproches qui ne lui sont pas imputables. Le résultat de la gestion calamiteuse du personnel lui fait porter un lourd fardeau.
Dès que la direction d’Atos et le haut management ouvriront les yeux sur le fait que cette stratégie n’est pas saine et n’est pas profitable pour l’entreprise sur la durée, il y aura de l’espoir pour que les salariés retrouvent l’envie de donner le meilleur d’eux-mêmes.
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Le FIECI CFE-CGC le syndicat du groupe ATOS BULL AMESYS