Les négociations NAO au niveau de l’UES Atos ont échoué. Le PV de désaccord de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires (NAO) entérine la position de la direction, à savoir quelques revalorisations (alignement de la valeur des tickets resto, revalorisation des nuitées d’hôtel), une prime de partage de la valeur de 500€ bienvenue mais limitée aux salariés dont le salaire est limité à 41,5k€ et des augmentations individuelles composés de 1,5% de la masse salariale à effet juillet 2023 et 1% à effet janvier 2024.
Pour Atos international, même combat : l’enveloppe NAO était un peu plus importante mais si quelques gros salaires reçoivent une augmentation (ce qui est à prévoir) il ne restera pratiquement rien à répartir.
D’autres négociations NAO sont encore en cours sur les périmètres des filiales hors UES du groupe ATOS et nous espérons que nos négociateurs arriveront à obtenir un accord, probablement imparfait mais au moins acceptable…
C’est le cas chez Edifixio, où la CFE-CGC a obtenu une prime de partage de la valeur de 500€ pour les salaires jusqu’à 51k€ (mieux !), ainsi qu’un engagement à ce qu’au moins 90% des CDI bénéficient d’augmentations individuelles effectives au 1er juillet 2023 dans une enveloppe d’au moins 4% de la masse salariale (hors 0,3% prévus pour les rattrapages salariaux entre hommes et femmes).
L’accord NAO intègre également de proposer la réintégration du salaire variable des salariés dont le GCM va jusqu’à 6 et le plafonnement de la part variable au-delà.
Cette mesure NAO tenait à cœur de nos négociateurs qui souhaitaient la voir appliquée avant que les salariés basculent dans le modèle BSC d’Atos … ce qui revient d’expérience à perdre une partie de ses revenus !
La CFE-CGC , le syndicat du groupe ATOS