La direction d’ATOS Infrastructures a informé les élus d’un projet d’externalisation des OPERATIONS PHYSIQUES IT SERVICES. Cette externalisation de l’activité vers la société NSC Global implique le transfert du contrat de travail de 43 salariés dont 28 ATOS Infrastructures, principalement basé sur le site d’Aubervilliers.
Le partenaire pressenti pour externaliser l’activité est l’entreprise NSC Global, dont le siège social est basé à Londres.
La société NSC Global en France est spécialisée dans la maintenance des matériels des gammes BULL (BULLION et ESCALA). Ce type de prestation demande une expertise qui est accessible uniquement aux détenteurs d’un diplôme spécialisé. Cela va évidemment rendre impossible la reconversion de nos salariés une fois transférés au sein de NSC Global. Le groupe ATOS dans « sa grande générosité » prévoit de financer par contrat, 6 jours de formation par an et par salarié.
Si le contrat d’externalisation vers NSC Global prévoit une garantie d’emploi de 3 ans, l’analyse du ratio Revenue / Masse salariale montre que les difficultés financières seront préoccupantes pour NSC Global qu’après la 3 ème année.
La société NSC Global France est très dépendante du groupe ATOS suite au transfert de l’activité maintenance déjà effectué. Elle le sera encore plus demain après le transfert de l’activité Opération Physiques IT services en France. La faible assise financière de cette société NSC Global l’obligera à trouver rapidement des gains de productivité qui conduiront à une dégradation inéluctable des conditions de travail.
Pour la CFE-CGC les incertitudes sont aujourd’hui nombreuses avec un manque de visibilité sur la baisse prévisible de l’activité liée aux mutations technologiques.
La direction d’ATOS indique d’ailleurs clairement qu’il y a à court terme une menace sur l’équilibre économique de l’activité Opération Physiques IT services en France. Pour faire face à cette situation le groupe Atos a une nouvelle fois retenu l’externalisation d’une activité pour transférer de potentiels risques à venir à un tiers : NSC Global.
La CFE-CGC fait le constat que le groupe ATOS abuse une nouvelle fois de sa position dominante pour imposer à NSC Global une baisse des coûts de 5 % incluant une hausse hypothétique de 3% de l’activité qui est loin d’être garantie par le contrat cadre.
Le scénario minimum retenu par ATOS avec une forte dégressivité sur 3 ans peut conduire in fine nos salariés dans une impasse et une casse sociale programmée …
La CFE-CGC demande à la direction d’ATOS d’abandonner sa politique d’externalisation des activités qu’elle juge non stratégique !
La FIECI CFE-CGC le syndicat du groupe ATOS