La CFE-CGC rappelle régulièrement la loi à notre direction pour que les objectifs fixés pour les rémunérations variables BSC soient réalistes, réalisables, vérifiables et fondés sur des éléments objectifs indépendants de la volonté de l’employeur.
Depuis des années, notre direction groupe considère les rémunérations variables BSC comme une variable d’ajustement qu’il convient d’affiner au plus juste afin de se rapprocher en fin d’exercice des objectifs d’un budget irréaliste sans pour autant démotiver complétement ses salariés.
Cela conduit notre direction à revoir chaque année le mode de fixation des objectifs et les critères collectifs retenus afin de donner une apparence de légalité.
Cette année, pour ne pas se couper complétement de sa première ligne de management, notre direction a consenti à fixer un plancher minimal à 70% du montant global des rémunérations variables BSC.
Les résultats groupe seront dorénavant pris en compte dans le calcul de toutes les rémunérations variables BSC avec un poids de 20%. La question est toutefois de savoir si les objectifs du groupe sont bien réalistes et atteignable ?
Pour les plus revendicatifs, le haut management, a décidé en catimini d’accorder au cas par cas des primes de rattrapage. L’opacité restant de mise pour éviter la révolte de ceux qui souffrent en silence !
Comme les autres années, pour tous, les objectifs collectifs sont aussi incompréhensibles que leurs acronymes WIP et FCP. L’expérience a d’ailleurs montré que ces KPI sont manipulables à souhait par une direction plus soucieuse de ses actionnaires que de l’équité envers ses cadres.
L’amélioration de la situation économique devrait permettre de plus en plus aux salariés de changer d’employeur, la CFE-CGC demande à la direction de revoir d’urgence sa politique de gestion du personnel afin d’essayer d’éviter que ses meilleurs éléments ne passent à la concurrence !
La CFE-CGC le syndicat du groupe ATOS BULL