Les organisations syndicales et la direction désirent conserver intacte la mutuelle et toutes ses garanties.
En contrepartie une augmentation de 12% de cotisations (+ 2,2M€) est demandée par l’assureur, augmentation jugée légitime par les organisations syndicales et la Direction.
C’est sur la répartition de l’augmentation entre les cotisations patronales et salariales qu’il reste un désaccord.
Or l’accord d’une majorité des organisations syndicales est indispensable pour que la direction puisse modifier les cotisations des salariés.
Sans l’augmentation de 12% des cotisations, l’assureur peut :
- Forcer le groupe à trouver un nouvel assureur dans l’urgence, à des conditions incertaines et dans le plus grand désordre.
- Diminuer significativement les garanties (lesquelles ? dentaires, optique, médecines douces, conjoint(e)…?), ce qui augmenterait le reste à charge des salariés et impacterait directement notre capacité à accéder à des soins de qualité.
La CFE-CGC et Force Ouvrière ont accepté de signer un compromis :
- Régime obligatoire (salarié, enfants et conjoints à charge) : + 9% sur les cotisations payées par les salariés, et augmentation identique de + 9% sur les cotisations payées par l’employeur. (+5,11€ par mois pour un salarié qui gagne 4500 bruts)
- Régime facultatif (pour conjoint non à charge du salarié) : + 50%. (+15,98€ par mois pour le conjoint d’un salarié Atos qui gagne 4500 bruts).
L’option « conjoint non en charge » concerne un salarié dont le conjoint est actif et n’a pas de mutuelle, ou peut refuser la mutuelle proposée par son employeur (car chère pour une couverture peu satisfaisante par exemple).
En effet, la CFE-CGC a considéré toutes les options et a conclu que ce compromis était nécessaire pour maintenir notre bonne couverture collective Santé à un tarif encore très compétitif
La CFE-CGC et Force Ouvrière rassemblent 46,54% de représentativité, ce qui ne constitue pas une majorité, mais suffit, dans ce cas précis et exceptionnel, pour que la direction propose de consulter directement les salariés sur le sujet. Pour cela elle doit organiser un RÉFÉRENDUM D’ENTREPRISE.
S’il a lieu, ce qui est probable, ce référendum sera organisé en mars et les salariés pourront s’exprimer directement par un vote électronique.
La CFE-CGC , le syndicat du groupe ATOS EVIDEN